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Résultats du 23e concours de Meyrin 29.11.15 à Meyrin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

30e Musc'art Frontignan 7 mai 2015

 

  Affiche Musc'art - Marco Libro

 23e Concours de Meyrin - 29 novembre 2015

 

23e Concours littéraire de Meyrin

Salle Antoine-Verchère

Lien

 

 

 Mention pour le poème "Le train de la vie"

 

Le train de la vie

Sur les traverses de la vie
S’en va le petit train des jours
Cahin-caha droit devant lui
S’en va sans espoir de retour
 
Trop vite s’envole l’enfance
Rattrapée par l’adolescence
Temps d’insouciance, d’impatience,
Empli d’espoir et de souffrance
 
Puis vient le temps des formations,
Des professions, des décisions,
Celui des choix et des passions,
Des amères désillusions
 
S’en va le petit train des jours
Sur les traverses de la vie
S’en va sans espoir de retour
Cahin-caha droit devant lui

Après le temps de la jeunesse
De l’allégresse, des caresses,
Déjà se pressent la vieillesse
Et la Camarde sa prêtresse
 
Envolé le temps de l’action
Des rêves fous, des trahisons,
Sur des lits devenus prisons
Le temps de la dégradation
 
Sur les traverses de la vie
S’en va le petit train des jours
Cahin-caha droit devant lui
Sans aucun espoir de retour…

 

 

 

© Catherine Gaillard-Sarron 4.6.15

 

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 30e Musc'art à Frontignan - 7 mai 2015

 

30e Musc'art à Frontignan
Restaurant Côté Mer le 7 mai 2015

Lien 30e Musc'art

 

Le Musc’art de Frontignan continue à se boire régulièrement et agréablement par son fidèle public, qui est venu, pour certaines personnes des 23 présentes, pour la trentième fois, jeudi dernier 7 mai, au restaurant « Côté Mer » de Frontignan plage, écouter les deux invités du jour d’Angela Mamier, l’écrivaine venue de Suisse, Catherine Gaillard-Sarron et le chantre de la culture sudiste, venu de Caux (et non du pays de Caux, en Normandie !), le professeur Jean-Claude Seguela.

Lien Thau Info

Angela Mamier, toujours à l'accueil de ses invités 

Des dédicaces qui rapprochent les auteurs de leur public.

Catherine Gaillard-Sarron n’était pas tout à fait une inconnue pour certains, ce soir-là, puisqu’elle avait déjà été invitée deux fois à Musc’art, mais l’écrivaine est très prolifique et elle vient d’ajouter deux livres aux seize déjà parus auparavant, un livre de nouvelles, dans lesquelles elle excelle, « Paquet Surprise » et un recueil de poèmes où elle n’est pas en reste d’inspiration ni de talent, « Notre Dame Nature ».
Après l’évocation, par Angela Mamier, du parcours littéraire riche et varié de Catherine, cette dernière a parlé de son œuvre, avec ses mots et dans un style naturellement fluide, si proche de son écriture.

 

Catherine Gaillard-Sarron, la sérénité suisse!      

Elle a alors présenté son travail comme « un travail artisanal, exigeant quand même, comme celui des confitures-maison », où elle fait côtoyer l’ombre et la lumière, la légèreté et la gravité, l’humour et le réalisme, dans 46 nouvelles, parfois fantastiques,  écrites « pour donner forme à sa pensée et qui respectent la grande loi d’un nombre réduit de personnages et surtout de la « chute » finale, toujours surprenante…

Catherine Gaillard-Sarron aime raconter des histoires. Son écriture se veut « libératoire et jubilatoire ». Elle s’inspire de la vie de tous les jours et les héros de ses histoires peuvent parfois changer le monde. Il s’installe alors une  étrange alchimie entre ces personnages et l’auteure dans des fictions où Catherine est partout présente, d’où son affirmation « j’écris avec mon cœur et mon âme et j’encourage tout un chacun à en faire autant…. ».

Elle a ensuite donné quelques échantillons de ses écrits où le fantastique se marie à la poésie, dans une originalité d’inspiration qui plaît tellement à la Radio Suisse, que 15 nouvelles de Catherine y ont été lues !

Côté poésie, avec « Notre dame Nature », Catherine s’engage dans « une quête invisible de perfection, qui échappe toujours », avec la vie, qu’elle raconte et dont elle veut en extraire le miel, mais, prévient-elle, « les abeilles disparaissent » ! Les 70 poèmes de son livre évoquent les  quatre saisons qui passent, à la campagne, où elle vit et qu’elle connaît bien et elle avoue que « c’est au-dedans de soi qu’il faut regarder le dehors… ». La nature, son silence, son chêne, ses morilles (dont elle est une grande spécialiste!), le chant du coucou…jalonnent son parcours d’inspiration et d’écriture presque rousseauistes où Mère Nature est omniprésente. D’où le cri du cœur d’un admirateur présent ce soir-là et qui se demandait pourquoi « une telle pédagogue de l’écriture ne serait-elle pas indispensable aux enfants des écoles… », une question qui pourrait bien avoir une réponse positive un jour prochain !

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Jean-Claude Seguela, dans ses oeuvres.

 

Avec Jean-Claude Seguela, point de nouvelles ni de chute mais nous sommes quand même renversés, par toute sa culture et la conviction qu’il  met dans la présentation de l’histoire de l’Empire Romain et de la latinité, qui se sont étendus de l’Ecosse à la Mer Noire.  Et qui dit Mer Noire, dit…Roumanie, ce qui n’était pas pour déplaire à Angela Mamier, dont la langue de son pays a été européenne avant la lettre et dont sa connaissance approfondie lui a permis d’apporter quelques compléments de culture intéressants à l’excellent orateur qu’est Jean-Claude Séguela.  Lequel nous a fait voyager, en historien et lettré qu’il est, dans le temps de la Voie Domitia, de la Narbonnaise et de la Septimanie (venant de la 7è légion de César !) où l’occitan a été la première langue latine romaine, pendant que l’empereur Trajan (un Ibère) allait à la conquête de la Dacie, la future Roumanie.
Et avec force cartes, Jean-Claude Seguela de montrer que l’Occitanie s’étendait jusqu’à Limoges et que le latin s’est consolidé par le biais des savants et des religieux, pendant que le latin-romain, ou « roman continental », se révélait le dénominateur commun des langues portugaise, espagnole, française et italienne. Une parenthèse au Moyen-Age, où les Wisigoths sont revenus pour donner un coup d’arrêt brutal à la civilisation courtoise mais aussi sa forme à l’actuelle croix du Languedoc !

 

Le repas d'après Musc'art, toujours un bon moment.

 

Après une petite rencontre-signatures autour des livres de Catherine Gaillard-Sarron et du professeur Jean-Claude Seguela, Stéphanie, la patronne de Côté Mer, a servi à une grande table le repas du soir dont elle a toujours le secret.

Pierre Mamier, Journaliste Thau Info 

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