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44e Musc'art Frontignan 5 mai 2016

 

Affiche Musc'art - Marco Libro

 

Le Midi Libre 3 mai 2016

 

Le Petit journal

Pierre Mamier le 30.11.16

 

 

 

 44e Musc'art à Frontignan - 5 mai 2016

 

44e Musc'art à Frontignan
Restaurant Côté Mer le 5 mai 2016

Lien 30e Musc'art du 7 mai 2015

 

Musc'art n°44 : Voyages, voyages....

On ne sait pas trop où est monté le fidèle public de Musc’art en ce jeudi de l’Ascension mais, bien qu’ils se fussent excusés, nos muscartiers absents ont raté une rencontre tout aussi riche que les autres et c’est la vingtaine de personnes présentes qui ont profité des deux nouveaux invités qu’Angela Mamier a eu grand plaisir à faire (re)découvrir.

Catherine Gaillard-Sarron : un désir d’harmonie

Catherine Gaillard-Sarron est maintenant une fidèle habituée des séances Musc’art. En effet, en venant de Suisse pour quelques vacances, elle marque par là, avec son mari, son attachement pour Frontignan, sa plage et ses espaces naturels, domaines d’élection pour son inspiration d’écrivaine. Et quand il s’agit de se ménager un moment pour souffler dans son parcours de « marathonienne de l’écriture », elle ne manque pas d’accepter l’invitation d’Angela Mamier, pour au moins présenter son dernier ouvrage.

Toute auréolée d'un lourd C.V., avec quinze recueils de poèmes, six de nouvelles, un roman, deux C.D., des interventions pour des lectures à la radio suisse romande, Catherine a reçu une quarantaine de prix littéraires et des commentaires très élogieux d’admirateurs des plus justifiés.

Grande spécialiste de la nouvelle, qu’elle maîtrise à la perfection, d’une sensibilité extrême quand il s’agit d’évoquer la nature ou l’amour, elle a parlé jeudi de son dernier ouvrage, un roman, « Allons voir si la rose », une sorte de polar sociétal moderne, truffé de traits d’humour acides ou acérés, pour lequel une admiratrice a qualifié Catherine de « championne olympique des dévoisineurs », puisque l’auteur y traite d’une manière originale des problèmes de voisinage. Ce qui fait dire à Catherine que dans ses histoires, elle aime « témoigner de l’époque dans laquelle nous vivons ». Et quand il y a problème, c’est là qu’elle avoue désirer « créer l’harmonie sur Terre ». Infatigable marathonienne de l’écriture, elle reconnaît que sur une île déserte (où elle pourrait fuir la méchanceté et la médiocrité, qu’elle n’aime pas), elle emmènerait du papier, un crayon et des livres, ce qui, comme dans la vie courante, l’aiderait à combattre l’ennui, qu’elle redoute au plus haut point. D’où ce travail acharné auquel elle s’adonne régulièrement pour produire une œuvre qui prend de plus en plus d’épaisseur, au fil des expériences de vie qui l’inspirent et la font de plus en plus réagir en philosophe qu’elle devient, croyons-nous, surtout quand elle parcourt les chemins de la nature bucolique et poétique, ce qui renforce sa conscience de la vie et lui apporte cette quiétude et cet équilibre qui s’exhalent de sa personne. Une conscience qui imprègne profondément son dernier recueil "Chemins de traverse" et entraîne le lecteur bien au-delà des sentiers battus. Catherine, que l’on retrouvera bientôt avec des nouveautés, comme du slam, autre moyen de s’intégrer dans la vie artistique moderne.

 

   
Angela Mamier accueille ses
deux "voyageurs" de la littérature.
  De la profondeur, chez Catherine Gaillard-Sarron.   Un public toujours aussi complice. 
   
les immanquables dédicaces   Jean-Marie Leclercq, aussi en passionné du Languedoc    Et le traditionnel repas pour l'après-Musc'art. 

 

Jean-Marie Leclercq : une deuxième vie pour la poésie.

Avec Jean-Marie Leclercq, c’est le monde de la poésie - que Catherine Gaillard-Sarron connaît bien aussi - qui ce jeudi soir, a repris le pouvoir, avec force et conviction.

Si Jean-Marie Leclercq possède aussi à son palmarès, bon nombre de livres et essais qui ont été couronnés par des prix et des échos élogieux dans la presse, il n’en a pas moins eu un parcours d’écrivain-poète atypique. Il a en effet consacré sa vie professionnelle aux plus hautes responsabilités qu’il a tenues dans de grandes entreprises et ceci, dans le monde entier, de la Suède à l’Afrique du Sud, de l’Angleterre à Sao Tomé, en passant par la Roumanie (tiens, tiens !). Mais désormais, sa « grande entreprise », c’est la poésie, qu’il avoue être pour lui, « une deuxième vie », surtout depuis qu’il est descendu dans le sud, à Montpellier, pour laquelle il a eu un véritable coup de cœur. C’est en effet là qu’il s’est intégré à la Maison de la Poésie et qu’il s’est lié d’amitié avec le grand Jean Joubert, qui l’amis sur les rails du succès. C’est d’ailleurs son dernier livre, « Le labyrinthe du silence », qu’il va présenter bientôt à un concours à Lyon, qui a été l’objet des échanges ce jeudi, avec Angela Mamier et le public. Pour dire que la poésie est pour lui, « l’artisan des mots…qui aime la difficulté », un art exigeant, qui lui permet de « rendre à la vie ce qu’elle lui a pris ou refusé ». Se considérant aussi comme « un parasite sacré » ou « le dernier aventurier du XXIè siècle », il demande à ce que le poète « reste soi-même » et « laisse une trace de son temps », tout en « habitant sa vie ». Pour qui a écrit sur le silence, ce sont des paroles qui pèsent bien lourd dans la bouche de ce véritable passionné de la région où il habite et qui l’inspire.

Un homme et une femme attachants, sincères, aux paroles qui marquent les esprits et aux écrits qui emportent l’adhésion de leurs fidèles lecteurs, voilà ce que le 44è Musc’art a de nouveau permis de souligner et d’éclaircir en matière de parcours et de sacrifices pour l’écriture et de mystères chez les écrivains-penseurs.

Le repas à la sétoise servi par Stéphanie, de Côté Mer, a prolongé les échanges intéressants de la soirée.

Pierre Mamier Journaliste Thau Info 

 

       

 

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