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La musique des mots

Les carnets de Cathy

 

Écouter des extraits du CD La musique des mots

RTS La musique des mots

RTS Aux poètes du monde

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Écouter le poème L’horloge réac.

 

 

 

L A   M U S I Q U E   D E S  M O T S

 

 Recueil illustré de 25 photos et composant le CD

"La musique des mots".  

Les mots sont des ponts, des passerelles qui permettent de relier les gens entre eux. Ils participent à la construction et au maintien des relations. Ils sont fondateurs de vie, créateurs de liens.

Et même s’ils semblent parfois impuissants à traduire les sentiments qui nous agitent, ils restent les véhicules privilégiés qui permettent aux émotions de circuler. Ils peuvent sembler vides, mais ils ne sont jamais vains quand l’amour et la compassion les animent. Car ce n’est pas tant la forme que le fond qui importe. Comme les cordes de l’instrument conduisent les notes aux oreilles et font entendre leur mélodie grâce à leurs vibrations, de même les mots sont des véhicules qui transportent les émotions à l’esprit et au cœur et font vibrer l’âme à leur musique inaudible.

 

Écoute et tu saisiras ce qui entre les lignes ne sera jamais dit... 

Poèmes extraits du carnet La musique des mots

 

La musique

des mots

 

Aux poètes

du monde

 

Viens

  J'ai rêvé
 

Les propriétaires

de chiens

 

L'horloge

"réac" 

 

La maison au

bord du ciel 


LA MUSIQUE DES MOTS
 

Écoute et tu entendras

Ce qui derrière les mots fait vibrer toute vie !

Écoute et tu saisiras

Ce qui entre les lignes ne sera jamais dit !

Ce que le cœur entend et que tait la raison,

Ce que l’âme comprend baignant dans l’émotion,

Toutes choses sensibles

À jamais illisibles.

 

Car tapi entre les phrases

Si tu sais te mettre en phase

Est un étrange langage

Ouvert à d’autres rivages,

Si tu sais le déceler

Si tu sais tourner la clé,

C’est au monde de l’esprit

Que tu accèdes l’ami.

 

Car les mots comme les croix,

Témoins de ce qui n’est plus,

Ne sont que les tombeaux froids

De nos émotions perdues

Et les phrases les plus belles

Sont autant de lettres mortes

Quand pour vibrer avec elles

Il faudrait ouvrir la porte.

 

Maintenant quand tu liras

La musique tu entendras,

Celle qui fait parler l’esprit

Celle qui fait tourner la vie

Enfin tu auras compris

Que pour faire vivre les mots,

Il faut aimer jusqu’aux maux

De celui qui les écrit.

 

Écoute et tu entendras

Ce qui derrière les mots fait vibrer toute vie !

Écoute et tu saisiras

Ce qui entre les lignes ne sera jamais dit !

Ce que le cœur entend et que tait la raison,

Ce que l’âme comprend baignant dans l’émotion,

Toutes choses sensibles

À jamais illisibles.


Poème lu à la RTS le 21.8.12

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 AUX POÈTES DU MONDE

Toi le poète qui t’en vas sur les chemins
Qui chantes avec les oiseaux et le soleil,

Qui parles avec le vent, le ciel et les étoiles,

Qui sais écouter les fleurs et les arbres,
Qui sais voir dans le miroir de l’eau
Tout ce qui n’est pas son reflet !

Ô toi le poète qui sens la vie et sais la dire,

Qui vibres de toutes tes fibres
Aux caresses et aux claques de la vie,
En accord avec ton cœur et tes émotions,
Ne t’arrête pas !

Dis la vie qui passe à travers toi !

Dis la vie que personne ne voit !
Toi le poète, comme une source pure
Tu rafraîchis la fadeur du monde,
Tu y fais naître la beauté
Et tu désaltères les cœurs secs.


Si les philosophes sont les penseurs du monde,
Les poètes en sont les rêveurs, les passeurs
et… les vrais « panseurs ».

Poème lu à la RTS le 21.8.12

 

VIENS
 

Viens t’asseoir auprès de moi

Mettre ta main dans la mienne

Viens poser sur mon épaule

Ta tête emplie de chagrin

Écoutons dans le silence

A l’abri de ce vieux chêne

Souffler le vent dans les branches

Et ton cœur battre sa peine

 

Viens pleurer auprès de moi

Le temps que passe l’orage

Viens chercher entre mes bras

Un rempart à ta souffrance

Regardons dans le silence

A l’abri de ce vieux chêne

Le vent pousser les nuages

Et ton cœur chasser la peine

 

Viens t’asseoir auprès de moi

Partager ton désarroi

Viens déposer ton fardeau

Pour alléger ton envol

Écoutons dans le silence

A l’abri de ce vieux chêne

Chanter l’oiseau dans l’azur

Et le vent porter ton rire

 

Reviens pleurer près de moi

Quand ton cœur est dans la peine

Reviens baigner de tes larmes

La terre que je t’ai promise

Et tous les deux en silence

A l’abri de ce vieux chêne

Nous regarderons éclore

Les fleurs de notre amitié.


J'AI RÊVÉ

 

J’ai rêvé d’une terre où les hommes s’aimaient

Où libérés des fers tous ensemble ils chantaient

J’ai rêvé d’une terre où l’amour triomphait

Où devenus des frères tous en paix ils vivaient

 

J’ai rêvé cette terre comme un nouvel Eden

Débarrassé des guerres, des misères et des haines,

Où le chant des oiseaux remplaçait les canons

Où les coups de bâton ne brisaient plus les dos

 

J’ai rêvé cette terre comme un Eldorado

Où tous enfin égaux, s’estompaient les frontières,

Où l’argent des canons ressuscitait la vie 

Où toutes les nations en respectaient le prix

 

J’ai rêvé cette terre comme un divin tableau

Où noirs et blancs de peau brillaient dans la lumière

Où les couleurs du monde dansaient main dans la main

Où s’étalait demain au milieu des colombes

 

J’ai rêvé cette terre comme une symphonie

Où amour et passion dirigeaient l’Univers

Où tous en harmonie s’écoutaient sans efforts

Où les cœurs en accord vibraient à l’unisson

J’ai rêvé cette terre comme un ardent poème

Où des pieds par milliards en composaient les stances

Où des voix par milliards en scandaient l’espérance

Où la force des vers était l’arme suprême

 

J’ai rêvé d’une terre où les hommes s’aimaient

Où libérés des fers tous ensemble ils chantaient

J’ai rêvé d’une terre où l’amour triomphait

Où devenus des frères dans la paix ils vivaient.

3e prix poésie libre Montmélian nov. 06

 

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LES PROPRIÉTAIRES DE CHIENS
 

Le matin souvent le soir

On les voit par les chemins

Sur les routes ou les trottoirs

Aller faire pisser leurs chiens

 

On les repère facilement

Les propriétaires de chiens    

Une laisse dans la main

Ils avancent sans entrain 

 

Ils se traînent fatigués

Le temps d’une petite trotte

Attendant l’air contrarié

Que Médor ait fait sa crotte

 

Une clope au coin des lèvres

Ils déambulent sur place

Plantés sous les réverbères

En attendant qu’ils la fassent

 

Ils font encore quelques pas

Puis ils sifflent entre leurs doigts

Médor est déjà au pied 

La balade est terminée

 

Négligeant les excréments

Qui jalonnent la chaussée

Ils s’empressent de rentrer

Dans leur bel appartement

 

 Quand demain sur un étron

Furibonds ils glisseront

Avec nous ils maudiront

Les propriétaires de chiens !

 

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L'HORLOGE RÉAC

 

Fatiguée d’être conforme

Une horloge un peu toc toc

Décida avec tactique

Qu’elle ne ferait plus tic-tac.

 

Cherchant dans son bric-à-brac

Elle trouva pleine de tact

Un balancier plein de tics

Qu’on jugeait trop hystérique

 

Mais tous deux le sens pratique

Pragmatiques et sans un hic

Se complétèrent d’un seul bloc

Que l’on jugea excentrique

 

Et notre horloge hérétique

Au balancier atypique

A chacun de faire la nique

En égrenant son tic-toc.

 

 

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LA MAISON AU BORD DU CIEL

 

Elle est simple et modeste, sans rideaux aux fenêtres,

Chaleureuse et tranquille ouverte sur mes rêves,

Posée sur un replat à la proue du Jura

Elle domine la plaine, les Alpes et le Jorat,

Derrière ses baies vitrées tout me semble renaître

Et mon regard se perd sur son immense grève

 

C’est la petite maison posée au bord du ciel

Où le temps d’un orage je m’adresse aux nuages

C’est la petite maison posée au bord du ciel

Où le temps d’un passage je fais un beau voyage

 

Solide comme un roc elle ne craint pas le vent

Se dressant fièrement contre les éléments,

Pareille à un navire lorsque l’automne écume,

Elle brille dans le soleil et fend la mer de brume

Et quand revient l’hiver aux éclats de diamant

Elle est comme une étoile brillant au firmament

 

C’est la petite maison posée au bord du ciel

Où le temps d’un orage je m’adresse aux nuages

C’est la petite maison posée au bord du ciel

Où le temps d’un passage je fais un beau voyage

 

Elle est la maison havre où je me réfugie

L’endroit inaccessible où j’atteins l’infini

Semblable à un écrin où je viens me poser

Elle protège mon âme au cœur de sa beauté

Et grâce à ses fenêtres pareilles à de grands yeux

Je recouvre étonnée le sens du merveilleux

 

C’est la petite maison posée au bord du ciel

Où le temps d’un orage je m’adresse aux nuages

La maison d’Annely si proche du soleil

Où le temps d’un passage j’ai posé mes bagages.

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