L E G A R D I E N D U C H E M I N |
Il veille au bord de ce chemin
Long poème illustré de photos et dédié au gardien singulier qui veille le chemin de Chamblon où je vais me ressourcer...
Muré dans sa gangue de pierre
Il se tient au bord du chemin
Ouvrant à l’âme buissonnière
La porte de son cœur d’airain
L'amour qui s'en va vers demain...
Poèmes extraits du carnet Le gardien du chemin
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Extrait 4 |
Extrait 5 |
Muré dans sa gangue de pierre
Il se tient au bord du chemin
Ouvrant à l’âme buissonnière
La porte de son cœur d’airain
Il se dresse altier dans le vent
Indifférent aux éléments
Offrant au temps qui le façonne
De s’incarner dans sa personne
Sur le ciel en toute saison
Il se découpe immémorial
Brisant la ligne d’horizon
Par son armure minérale
Il se tient au bord du chemin
Son esprit transcendant la pierre
Illuminant de sa lumière
Celui qui pressent ses desseins
Et dans les heures vespérales
Où brasille le feu automnal
Il montre aux poètes et aux sages
L’infinité de ses visages
Sous l’empyrée incandescent
Où fleurit la rose des vents
Sa présence habite l’espace
Animant ses diverses faces
Prêtant ses multiples visages
À l’âme éprise de voyages
Il est comme autant de rivages
Où se mêlent rêves et mirages
Immobile au cœur de la vie
Sculpté par le vent et la pluie
Il veille au bord de ce chemin
L’amour qui s’en va vers demain
Sentinelle de l’Eternel
Postée aux confins du néant
Il exerce au-delà du temps
Sa protection intemporelle
Captif de sa gangue de pierre
Comme le poète de ses chimères
Il garde avec lui ce chemin
Que cherchent en vain tant d’êtres humains.
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