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Es-Tu là...

 Citations

Quand je me  perds de vue, c’est que je Le regarde. 

Simone Weil, philosophe

 

Seigneur, donne-moi la sérénité d’accepter ce que je ne peux pas faire

La force de réaliser ce que je peux faire

La sagesse pour discerner entre les deux.

Marc Aurèle

 

Le souci, c’est la foi négative, c’est la croyance en la défaite, en la possibilité du désastre. Le souci est un aimant qui attire ce qu’il y a de négatif ; la foi est une force plus puissante qui crée les circonstances positives.

Se faire du souci, c’est perdre l’aujourd’hui en sabotant les opportunités de demain avec les problèmes d’hier.

William Ward

 

Blâmer les autres pour ses malheurs est digne de mauvaise éducation. Se blâmer soi-même montre que son éducation a commencé. Ne blâmer ni soi ni les autres montre que son éducation est achevée 

Épictète (50 ap. J.-C)

 

Raisin vert, raisin mûr, raisin sec. Tout n'est que changement, non pour ne plus être mais pour devenir ce qui n'est pas encore.

Épictète

 

Ne demande pas que les choses arrivent comme tu le désires mais désire-les telles qu'elles arrivent et tu seras heureux.

Épictète

 

Ce ne sont pas les choses elles-mêmes qui nous troublent, mais l’opinion que nous nous en faisons.

Épictète

 

Accuser les autres de ses malheurs, cela est d'un ignorant ; n'en accuser que soi-même, cela est d'un homme qui commence à s'instruire ; et n'en accuser ni soi-même ni les autres, cela est d'un homme déjà instruit.

Épictète

 

Il faut limiter ses efforts à ce qui dépend de soi, cad à son propre comportement. Tout le reste ne dépend pas de soi, il est donc illusoire de vouloir le changer. C’est du temps perdu, et surtout de la frustration garantie.

Épictète

 

Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les opinions qu'ils en ont.

Épictète

 

Mon passé n’est rien de plus que le sillage que j’ai laissé derrière moi. Ce qui motive ma vie aujourd’hui, c’est l’énergie que je dégage à chaque instant !

Wayne –Dyer

 

Le bonheur à son point d’appui, non dans les choses extérieures, mais en nous-mêmes.

Épicure

 

 

 

E S - T U   L À...

 

 Dieu est derrière tout, mais tout cache Dieu. 

Victor Hugo

 

Poèmes philosophiques, spirituels et métaphysiques

Quand on posait la question à Aimé Césaire de savoir ce qu’il pensait des femmes, des hommes, de lui, de son caractère, il répondait que c’était dans sa poésie que se trouvaient les réponses. Que c’était dans ses poèmes les plus obscurs qu’il se découvrait et se retrouvait. Que c’étaient dans ses poèmes que ceux qui le lisaient pouvaient le découvrir.
Il disait : « La poésie m’intéresse, et je me relis, j’y tiens. C’est là que je suis. La poésie révèle l’homme à lui-même. Ce qui est au plus profond de moi-même, se trouve certainement dans ma poésie. Parce que « moi-même », je ne le connais pas. C’est le poème qui me le révèle et même l’image poétique.»

Alors si l’homme est dans sa poésie… la femme aussi...

Extrait des entretiens avec Françoise Vergès dans:
Nègre je suis, nègre je resterai.

 

Tout homme est un livre où Dieu Lui-même écrit. La poésie, c'est ce qu'il y a d'intime dans tout.

Victor Hugo

Décembre 2012 - 168 pages

Poèmes extraits du recueil Es-Tu là...

 

Es-Tu là...  

L'accordeur

 

L'insaisissable

  Fille du vent
 

La seule ressource

  Fiat lux   Ma croix


ES-TU LÀ...

Dans ces reflets changeants qui animent le lac

Cette danse immobile qui le fait chatoyer

Es-Tu dans ces blés verts qui ondoient sous l’azur

Agités doucement d’un souffle silencieux

 

Es-Tu parmi ces feuilles qui bruissent dans le vent

Vibrant d’un même élan sous l’archet invisible

Dans ces rayons de feu qui embrasent les cimes

Éclairant les sommets érigés vers les cieux

 

Es-Tu dans ce bourgeon qui éclate au printemps

Cette fleur odorante qui déploie ses pétales

Dans cette chrysalide qui devient papillon

Ou cette coccinelle qui éploie ses élytres

 

Es-Tu là…

Caché au sein des œuvres de ceux qui croient en Toi

Tapi au fond des cœurs qui célèbrent l’Amour

Là dans cette souffrance qui éprouve les âmes

Et la décrépitude qui dévaste les corps

 

Es-Tu dans cette errance faite de solitude

Dans ce dépouillement qui pousse à ta recherche

Es-Tu dans le premier et dans le dernier cri

Dans ces déchirements entourés de lumière

 

Es-Tu dans cet oiseau au vol majestueux

Au bout de ce chemin dont l’issue est mystère

Es-Tu ce mouvement au cœur de l’immobile

Cette euphonie subtile résonnant de silences

 

Es-Tu dans cette voix qui inspire mon âme

Cette façon de voir qui guide mon regard

Es-Tu dans la conscience où tout est contenu

Dans cette aspiration pour le beau et le bon

 

Es-Tu là…

À Te manifester aux regards éblouis,

Rayonnant, invisible au sein de toute vie,

Lumineux et Vivant au cœur de la beauté,

Éveillant par la grâce les âmes à Ta Présence

 

Es-Tu là…

Quand de Toi j’ai conscience,

Là, quand j’invoque Ton Nom,

À Te manifester aux regards intérieurs

Animant de Ton souffle les temples où Tu palpites

 

Es-Tu là…

Car je Te vois et je Te sens

À chaque instant…

 



 L'ACCORDEUR

Ô ineffable esprit qui toute chose anime

Tu souffles sur la terre ta puissance de vie

Emplissant l’Univers de ton chant silencieux

 

Et dans le vent d’hiver les jours de grande peine

Et dans le vent d’été les jours de grande joie

Comme une résonance au plus profond de moi

S’élève dans mon âme ta mélopée secrète

 

Et ces jours de grand vent, pareil à un archet,

Ton ineffable souffle, sur mon cœur à l’écoute,

En fait vibrer les cordes comme d’un instrument

 

Ô ineffable esprit qui toute chose anime

Tu souffles dans mon âme ta puissance de vie

Accordant ma musique à celle de l’Univers

M’accordant de jouer dans ta composition.

 

 

 

L'INSAISISSABLE
 

Fugace instant du regard qui se pose

Qui le temps d’une grâce saisit l’insaisissable

Traversant la membrane de conscience vivante

Qui sépare les mondes et pourtant les anime.

 

Indicible durée où le regard se pose,

Durant lequel on voit, durant lequel on sent,

Où conscience soi-même s’écarte un peu le voile

Permettant à l’esprit d’en goûter l’ineffable,

D’entendre en soi la source couler dans l’Univers,

D’y approcher son âme pour la désaltérer

Et d’apaiser la soif qui sans fin la tourmente.

 

Indicible seconde où le regard se fond,

Où le temps d’un éclair il abolit l’espace,

Décousant le présent, franchissant le néant,

Révélant l’invisible dans cette déchirure,

Accordant à l’esprit, tourné vers ce dedans,

D’en saisir la substance et d’en chercher le sens. 

 

Indicible durée où tel un papillon

Se pose le regard sur le bord du réel,

Où ainsi qu’une main emportée par l’élan,

Il perce l’au-delà plongeant dans l’inconnu,

Rapportant de ces lieux visions et intuitions

Que l’esprit inlassable traduira en images.

 

Car cela ne dure pas, éphémère est la grâce. 

De ces instants fugaces, demeure le poème :

Mémoire du voyage vécu par la conscience

Qui captant, réceptive, ce langage hermétique,

A donné sens et forme à ce qui n’en a pas,

Témoignant grâce au verbe de ce monde invisible.

 

Fugace instant du regard qui se pose

Qui le temps d’une grâce saisit l’insaisissable

Pénétrant la mémoire de l’Essence invisible

Qui toute chose imprègne et toute chose inspire…


 


FILLE DU VENT

Je suis fille du vent, du jour et de la nuit ;

Je suis fille de la terre, du ciel et des étoiles ;

Je suis fille de l’eau, de l’air, fille du feu.

Je suis fille du soleil, des astres et du cosmos,

De tous ces éléments dont est issue la vie.

 

Je suis fille du Père : Mère de toute vie,

Fille de ce Grand Mystère qui tout a engendré,

Fille de cette étincelle qui tout a enflammé,

Fille de cette lumière où tout a commencé....

 

Je suis fille du vent, de l’espace et du temps,

Fille de cette matière née dans le même instant,

De ce courant puissant qui secoue le néant

Et maintient toutes choses dans le vide cosmique ;

Fille de ce battement qui pulse doucement

Animant de sa force la moindre particule.

 

Je suis fille du vent,

De cette vibration plus vive que l’éclair

Qui habite l’espace et sans fin le parcourt ;

Fille de cette Lumière qui baigne toutes choses

Invisible au regard mais qui éclaire l’âme ;

Fille de cette Immanence dont le souffle inaudible

Emplit de Sa Présence l’infinité des mondes...

 

Je suis fille du vent et de l’Esprit du Temps,

Fille de cette pensée qui le monde conçut

Je suis fille du vent,

Fille de cet Univers qui enfante sans fin

Et j’attends sans angoisse d’en rencontrer le Père

Car je sais qu’en mon sein je Le porte déjà...

 

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LA SEULE RESSOURCE
 

Ma solitude n’est pas un puits où je me perds

Elle n’est pas un trou noir où j’erre et je m’abîme

Elle pour moi espace où danse la lumière

Matrice universelle où je forme des rimes

 

Elle n’est pas la souffrance que déplore l’humain

Ni cet enfermement où se murent certains

Elle est un lieu paisible où je me recompose

Un temple silencieux où sans fin je compose

 

Ma solitude est belle comme l’est la nature

Emplie de chants d’oiseaux et de tendres murmures

Elle rayonne en mon âme et sans fin me nourrit

De cette inspiration dont je cueille les fruits

 

Elle éclaire ma vie de sa grande richesse

M’apporte réconfort quand revient la tristesse

Elle est une énergie où je puise courage

Un endroit singulier à l’abri des orages

 

Ma solitude n’est pas un puits où je me perds

Elle n’est pas un trou noir où j’erre et je m’abîme

Elle est pour moi espace où danse la lumière

Mémoire universelle où je puise des rimes

 

Elle est ce lien unique qui me relie au Tout

Ce cordon essentiel qui me lie à la Source

Elle est pour moi chemin et la seule ressource

Pour saisir le Mystère que je pressens en tout…

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FIAT LUX

 

Et la lumière fut !

 

Fulgurance jaillie

Des profondeurs de l’Être,

Animant les ténèbres,

Engendrant l’Univers,

Organisant la vie ;

Orientant chaque chose

Selon Sa volonté...

 

Et la lumière fut,

Pénétrant le néant

De son éclat premier,

Enfantant le cosmos

Par son flux colossal,

L’habitant tout entier

Du souffle original.

 

Et la lumière Est,

Visible et invisible

Partout et immanente

Emplissant de Présence

Le vide du néant

Et chaque particule

De son éternité.

 

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MA CROIX

 

Je doute et je crois, je crois et je doute,

Par instant transportée, par instant réservée,

Errant dans un brouillard que nul ne peut lever,

Mais toujours en recherche de ce qui tend ma quête.

Je crois et je doute, je doute et je crois,

Telle est ma foi, telle est ma croix,

Oscillant constamment entre doute et confiance,

Dans l’attente d’un signe qui ne viendra jamais.

 

Je marche dans la brume et parfois je m’égare,

Recherchant la lumière que je pressens si proche,

Parfois une trouée m’éclaire et me traverse,

Me donnant le courage de poursuivre plus loin,

Mais je doute et je crois, et je crois et je doute,

Telle est ma croix, telle est ma foi !

Je recherche la paix, l’amour et la lumière,

Mais sans fin je balance entre doute et confiance…

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